lundi 13 septembre 2010

La mode à petit prix et pour cause!

Plusieurs bloggeuses de mode ont récemment été croquées sans leur autorisation par des grandes enseignes de la mode pour ne pas les citer ZARA ou encore Kiabi qui ont reproduit sur des tee-shirts des photographies d’elles ou de modèles issus de leurs blogs. 

Il en est ainsi :                           
(cc) Matthieu 
                     - des bloggeuses Betty,                                     












et             Pandora    
Copyright - Pauline DARLEY
                               










                    
                             - de l'illustratrice du Site Paulette, Esra Rosen,  tout dernièrement


Outre l’atteinte à leur droit à l’image des bloggeuses, ces tee-shirts contrefont l’œuvre d’un ou de plusieurs auteurs en la reproduisant et l'adaptant sans leur(s) autorisation(s). 

Prenons en exemple la photographie de Betty. Celle-ci selon les conditions d’utilisation du blog est publiée sous créative commons, ce qui n’est pas synonyme de libre de droits. 

Les creatives commons permettent à l’auteur de mettre son œuvre à disposition des utilisateurs sous quelques réserves indiquées dans la licence qu’il a choisi. En l’occurrence, la photographie pouvait être reproduite à la condition d’indiquer le nom de l’auteur, sans la modifier pour une utilisation non commerciale. 

Les termes de la licence ont donc été complètement niés par l'enseigne ZARA : la photographie a été reproduite et adaptée en dessin sans indiquer le nom de son auteur, qui plus est, pour une utilisation commerciale : la vente de tee-shirts. 

Zara, Pepe Jeans ou encore Kiabi ne sont pourtant pas novices en matière de propriété intellectuelle. Il est difficile de croire que ces sociétés versées dans la création de mode et dans la traque de la contrefaçon, n’aient pas été au courant de l’origine de ces dessins ou photographies. Comment auraient-elles réagi, si leur propre création avait été copiée de la sorte?  

Internet est un véritable gisement d’informations et d’échanges même d’inspiration mais il est saurait être l’occasion de s’approprier, sans bourse délier, des créations ou de les détourner de l’objectif fixé par leur auteur. 

Les pilleurs devraient rendre compte de leurs actes, à tout le moins, rendre aux auteurs la reconnaissance qui leur est due. Qu'en pensez-vous? La théorie du pot de fer contre le pot de terre ne se conclut pas forcément au détriment du plus faible, citons pour mémoire un certain David...

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