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Après 15 ans de débats, 122 pays se sont donc prononcés en faveur de cette déclaration non contraignante contre 41 abstentions, dont le Canada et les Etats-Unis.
Pourtant, le temps presse: 884 millions d’individus n’ont pas accès à une eau potable, plus de 2,6 milliards n’ont pas d’accès à des installations sanitaires de base, soit 40% de la population mondiale. Chaque année, 1,5 millions d’enfants meurent des suites d’une maladie liée à l’eau impropre à la consommation ou au manque d’hygiène, plus que le SIDA, le paludisme et la rougeole réunis.
Les participants ont pris l’engagement de faire des efforts pour se conformer à ce nouveau droit comme réduire de moitié d'ici 2015 la proportion de personnes n’ayant pas accès à de l’eau potable et à des sanitaires.
Il incomberait ainsi aux états et aux organisations internationales de fournir une aide financière et technologique aux pays en voie de développement, promesse qui aurait rebuté les grands états précédemment cités.
Faut-il y voir un désintérêt des pays richement dotés en structures sanitaires et eau potable ou une frilosité en raison des coûts pouvant être générés par de telles mesures? Prendre ce sujet à bras le corps est pourtant une nécessité, la demi-mesure n’est pas envisageable. Qu’en pensez-vous?
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