L’Office américain des brevets, l’United States Patent and Trademarks Office (USPTO), s’est associé avec Google pour rendre accessibles gratuitement sur le net près de 10 tétrabites de sa base de données en matière de brevets et de marques grâce au service Google Patent.
Dorénavant, il sera loisible à tout un chacun d’accéder en un clic aux demandes de brevets, aux brevets accordés, aux marques déposées, à leurs classifications, leurs échéances mais aussi à leurs transferts.
Il sera ainsi facile de vérifier l’étendue d’un droit, de se prémunir contre la contrefaçon ou de rechercher des antériorités sans engager des frais exorbitants. Les jeunes entreprises innovantes et les scientifiques se réjouissent déjà de l’initiative permettant une accessibilité accrue à l’innovation. Elle montre cependant le manque de moyens de l’administration fédérale qui n’a pas les subsides pour constituer et mettre en ligne sa propre base de données en ligne, devant faire appel à une entreprise privée.
Google, avec ses serveurs et ses compétences en classement et recherches d’information était certes le partenaire idéal, la firme de Mountain View avait au surplus déjà mis en ligne près de 7 millions de brevets. S’étant engagé pour deux ans avec l’Office américain, elle promet pour l’instant de ne pas générer de revenus par le biais de ce nouveau service, aucun bandeau publicitaire ne sera ainsi diffusé.
Une situation qui n’est pas sans rappeler l’épisode Google News. D’abord gratuit, ce service d’agrégation d’actualités crée en 2002 avait intégré de la publicité en mars 2009 sans en partager les bénéfices avec les éditeurs de presse.
Verrons-nous s'appliquer la loi des séries? Faut-il donc se méfier de l’altruisme googlien? L’USPTO aura-t-elle les moyens de s’opposer à une exploitation de sa base de données? Qu’en pensez-vous ?
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