Le spectre de la crise grecque plane sur la France. Pour l'écarter, le gouvernement adopte depuis peu l'austérité.
Cette nouvelle politique fait une première victime : les PME. Le chef de l'État a annoncé hier la fin du dispositif d'exonération de cotisations sociales pour l'embauche d'un salarié au smic par les PME (http://bit.ly/9s0A9o).
Pourtant, les PME pèsent lourds dans l'économie. Les PME représentent 59% de l'emploi salarié et 63 % de l'emploi total (y compris les non salariés), 53% de la valeur ajoutée, 23% des exportations et 36% de l'investissement corporel. (chiffres : Ministère des PME : http://bit.ly/cZjedF).
Réduire la capacité d'embauche des PME, c'est empêcher la croissance et l'embauche.
Le choix du gouvernement est donc clair. Le désendettement sans la croissance. L'économie financière plutôt que l'économie réelle. L'austérité plutôt que le développement.
A quand donc une réelle stratégie économique et industrielle ?
Pourtant, des mesures simples et économiques permettraient de doper les PME à l'innovation et à la technologie.
Car, la France manque de PME technologiques (http://bit.ly/a4Wdhp).
Ainsi, le plafonnement du Crédit Impôt Recherche (CIR) alloué en crédits directs aux grands groupes pourrait-il être de nature à financer les PME innovantes.
C'est l'avis de France Biotech .
C'est aussi le mien.
Et vous, qu'en pensez-vous ?
Marc Lipskier
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