Le marché des jeux et paris en ligne vient de s'ouvrir à la concurrence, juste à temps pour la Coupe du Monde de Football qui se tiendra en Afrique du Sud du 11 juin au 11 juillet.
La loi relative à l’ouverture à la Concurrence et à la régulation du secteur des jeux d’argent et de hasard a en effet été publiée au Journal officiel le 13 mai dernier après que le Conseil Constitutionnel l’a validée un jour plus tôt.
La loi relative à l’ouverture à la Concurrence et à la régulation du secteur des jeux d’argent et de hasard a en effet été publiée au Journal officiel le 13 mai dernier après que le Conseil Constitutionnel l’a validée un jour plus tôt.
Jusqu'alors, seuls la Française des Jeux (FDJ) et le PMU bénéficiaient d’un monopole en matière de paris sportifs ou hippiques en ligne, une exclusivité qui n’était pas du goût de la Commission Européenne.
Sous la pression de Bruxelles, le Gouvernement français a libéralisé le secteur, sous conditions. Dorénavant seuls les titulaires d’une licence pourront proposer des paris en ligne.
Le précieux sésame sera délivré pour une durée de 5 ans par l’Autorité de régulation des jeux en ligne (Arjel) spécialement créée à cet effet.
Les groupes de casinos (Barrière, Partouche, Tranchant…) les opérateurs internationaux de jeux et paris en ligne (Bet-clic, Bwin, Unibet…) ainsi que les traditionnels FDJ et PMU sont déjà dans les starting-blocks.
Les groupes de casinos (Barrière, Partouche, Tranchant…) les opérateurs internationaux de jeux et paris en ligne (Bet-clic, Bwin, Unibet…) ainsi que les traditionnels FDJ et PMU sont déjà dans les starting-blocks.
Le marché du jeu est en effet un sport relativement lucratif en France: chaque jour les français parient 60 millions d’euro, jeux, paris et casinos compris. Avec l’ouverture à la concurrence des jeux en ligne, la manne pourrait se monter à 750 milllions d’euro grâce à la publicité.
Une source nouvelle de prélèvements pour l’Etat qui pourrait cependant être moins intéressante que prévu. En raison de contraintes fiscales et réglementaires de ce régime, les opérateurs les plus joueurs pourraient bien être tentés de rester dans l’illégalité comme c'est le cas en Italie ainsi que le note une étude de François Merlin, délégué du Salon des jeux en ligne.
Il ferait alors le pari de risquer une peine de trois ans de prison et 45.000€ d’amende. Maintenant que la loi est votée, les dés sont jetés et nous verrons d'ici quelques semaines si rien ne va plus.
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