Le poids des mots, le choc des kilos: 7,46kg

C’est l’équivalent de CO2 qu’émet en moyenne un livre entre sa sortie des rotatives et son recyclage selon une étude du Cleantech Group, et ce n'est pas un poisson d'avril! Ces émissions sont dues à la fabrication du papier mais surtout au transport des ouvrages.

C’est pourquoi, à l’occasion du Salon du livre, le collectif d’éditeurs écolo-compatibles s'est mobilisé pour alléger l'empreinte environnementale de leur filière en publiant une Charte de Bonne conduite.

En l'attente d’un label bio pour les livres et les revues, cette charte porte sur le choix d’un papier labellisé, de rotatives situées à moins de 1000 kms de la maison mère mais aussi d’un imprimeur « Imprim’vert » soucieux de la gestion de ses déchets.

Et le livre électronique me direz-vous ? Il pèse l’équivalent de 168kg de CO2 en raison de la fabrication de son lecteur numérique mais peut être écologiquement rentable au bout d’1 an et demi, à raison d’une lecture de 16 ouvrages par an, dernière moyenne française.

Un bilan cependant remis en cause par une étude commandée par Hachette : selon elle, le livre papier ne pèserait qu’1kg de Co2 contre 250kg pour le livre électronique. L’amortissement serait alors de 15ans.

La bataille des chiffres sur le sujet ne fait que commencer mais elle est le signe d’un changement de mentalités, d’une prise de conscience de l’impact sur l’environnement des activités humaines même des plus anodines comme la lecture.

Et vous, faites-vous attention à l’empreinte écologique de vos lectures ? Etes-vous plutôt lecture papier ou électronique ?

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