Réalité augmentée : la CNIL n'y trouve pas grand chose à redire

 

La réalité augmentée, on vous en parle beaucoup dans ce blog. Car ça n'est déjà plus une technologie d'avenir, mais bien une technologie du présent.

Pour ceux qui ont besoin d'une petite cession de rattrapage, voici comment l'ami Jérôme Vadon, spécialiste de cette techno, définit la réalité augmentée : 

" la réalité augmentée consiste à ajouter une couche d'informations "virtuelles" à votre réalité par le biais d'un objet (le plus souvent connecté à internet) et à travers lequel vous observez votre environnement. Cette technologie se démocratise depuis environ 3 ans grâce à l'avènement des Smartphones, téléphones multimédias reliés à l'internet en permanence et doté d'un large écran et d'une caméra vidéo."

Au plan juridique, la réalité augmentée est susceptible de poser d'intéressants problèmes. Intéressants pour les juristes s'entend.

Par exemple, dans la vidéo ci-dessous, des marques sont citées.

Imaginons un instant que le titulaire de ces marques, grand industriel, négocie avec l'opérateur de la plateforme technologique d'évincer les marques de son principal concurrent.

Un problème se poserait, n'est-ce pas ?

Mais la CNIL, dans sa note du 16 août 2010 sur "La réalité augmentée en question", s'interroge surtout sur l'usage des données de géolocalisation à des fins marketing.

C'est un peu prendre la réalité augmentée par le petit bout de la lorgnette, non ?